A y regarder de plus près, la nature dévoile ses secrets !
Après la journée d’hier, froide et brumeuse, le soleil revient ce matin en force brillant de tous ses feux pour nous offrir un spectacle magnifique : un paysage recouvert de givre.
J’ai eu envie d’aller regarder de plus près et de prendre quelques photos.
Quel plaisir de reprendre goût après autant de semaines sans motivation…
Pour la fin de l’année, je vous offre quelques clichés pris ce matin.
Merci à Olloclip (zoom 14x) et à mon fidèle compagnon de photo (iPhone)
Le photographe « David Hamilton » s’est suicidé le 25 novembre.
La surprise et puis le choc !!!
J’apprends dans la presse que le photographe s’est suicidé suite aux attaques virulentes de la présentatrice Flavie Flament qui l’a accusé de viols sur de très jeunes filles dont elle.
Consternation devant ces informations. Doutes, interrogations, déception, ….
Oui, comment réagir à cette nouvelle ?
David Hamilton a été souvent source d’inspiration pour de nombreux photographes. Il a inventé le « flou » qui l’a rendu si célèbre.
Il avait le regard et le talent pour créer des univers oniriques.
Il était adulé, connu et reconnu pour son travail artistique.
Il s’exprimait ainsi :
Il y a du désir dans mes photos, bien sûr. L’art sans sexe n’existe pas. (…) Mais c’est tout dans la tête, ce sont des fantasmes
Un de ses dernières interview (en 2013) forçait l’admiration :
Et tout d’un coup la vérité éclate !!! Il est accusé de pédophilie !
Catherine Breillat qui l’a bien connu pour le tournage du film « Bilitis » (dont la musique a bercé mon adolescence) répond dans une interview faite au journal Gala en apportant une nuance importante :
Gala : Comment avez-vous réagi en apprenant les accusations de viol portées contre lui ?
C. B. : A l’époque, je n’ai jamais eu connaissance de ce genre de chose -en même temps, quand il faisait ses photos, je n’étais pas là. Les procès civils, je n’ai pas à m’en mêler, en revanche, il ne faut pas faire le procès de son œuvre. Ce n’est pas la même chose. Il est certain que quand on regarde son travail aujourd’hui, et encore plus à la lueur de ces accusations, elles prennent un caractère pédophile, mais ce n’était pas du tout le contexte de l’époque. Dans les années 70, David était mondialement connu et ça ne choquait personne.
Quelle situation insoutenable pour les photographes entre souvenirs admiratifs d’une part et accusation de viol d’autre part !
Cette citation de « Jean Royer » m’a donné envie de vous raconter le voyage que je viens de vivre intensément !
Un voyage qui commence il y a précisément 49 ans quelque part au pays du matin calme.
L’histoire d’une enfance entourée d’oeuvres d’art.
L’histoire d’un adolescent émerveillé par les couleurs qui s’offre ses premières gravures à 14 ans.
L’histoire d’un jeune homme qui sacrifie ses premiers honoraires pour une sculpture.
L’histoire d’un homme attiré de plus en plus par la photographie.
L’histoire d’une belle rencontre exceptionnelle.
Celle d’une dame qui, contre toute attente, a cru en mes photos et qui a pu me convaincre de faire sortir les clichés du disque dur !
Voilà comment j’ai connu mon « premier » vernissage où j’ai pu partager et faire connaître mon regard sur la beauté des choses.
Car, oui, si aujourd’hui la photographie me passionne tant c’est tout simplement parce que :
j’ai pris conscience que prendre une photo me permet de créer la « beauté » là où elle est absente.
Le vernissage (prévu le 22/3 et reporté au 12/4) restera à mes yeux une soirée inoubliable.
J’ai eu le grand privilège de pouvoir réunir autour de moi toutes les personnes qui me sont proches.
Leur chaleureuse présence a contribué au succès de la soirée.
Merci à vous tous pour avoir pris le temps de venir.
Un merci tout particulier aux organisateurs et à Marina sans qui cette soirée n’aurait jamais eu lieu.
Grâce à vous, je viens de vivre un « rêve » qui va me permettre de poursuivre ma passion avec encore plus de plaisir.